Résumé du congrès EUROSON Vienne Sept 2023

Deux jours de présentation de techniques d’échographie et de rencontres avec des MG pratiquant l’écho venant de tout l’Europe

 

Démarrage du congrès avec Mihai JACOB, Roumanie

  • EUVEKUS née en 2012 European Association for the development of clinical US in ambulatory healthcare
  • C’est le moment d’upgrader nos compétences POCUS, extension de l’examen clinique mais aussi son intégration dans la clinique
  • Résumé des différents congrès , et lien avec EFSUMB (fédération européenne des sociétés d’écho en médecine et en biologie)

Shloma Vinker: Président WONCA Europe; il rappelle la position de la WONCA sur l’échographie, signée lors du précédent congrès WONCA Europe.

  • POCUS en soins primaires va jouer un rôle de plus en plus important, aidant les MG
  • TOUS les MG devraient faire une formation en écho

Différentes présentations de différents intervenants autour des champs de la médecine générale et l’avenir de l’échographie:

  • Mihai JACOB, Roumanie urgences,
  • Matheus Kosiak (Pologne) incidentalomes, le challenge des formateurs devant ces incidentalomes
  • Radu Badea (Roumanie): L’échographie de contraste
  • Dominique Amy (France): Echo ductale seins
  • Christian Jensen : Echo pelvienne
  • Agoston Gergely (Hongrie): Pocus en cardio
  • Matheus Kosiak (Pologne) : Echo pulmonaire
  • Yehuda Ziclom (Israel) : Echo et IA

Puis démonstrations de modes d’enseignements autour de ces différents thèmes

Deuxième journée

  • Christoph Franck Dietrich: Historique POCUS
  • Christian Jensen : Douleur pelvienne
  • Christoph Franck Dietrich : défi des ultraportables
  • Peter Sigmund: Echo assis
  • Dieter Nuernberg (Allemagne): Echo tube digestif
  • Dominique Amy (France) Elastographie seins
  • Gergely Agoston (Hongrie) : Epaisseur intima-Media
  • Mihai Jacob (Roumanie) : Echo thyroïdienne et IA
  • Ioan Sporea (Roumanie) : Elastographie hépatique
  • Radu Badea (Roumanie) : POCUS en urologie

Colloque autour de la formation à l’échographie clinique ciblée en Europe dont voici les points principaux:

  • Meilleure prise en charge patient, c’est facile à comprendre; Il y a une plus-value à la démocratisation de l’écho
  • Il faut adapter les formations à chaque pays pour être surs d’ ’être adaptés
  • Le premier problème est de former des formateurs. Comment faut-il enseigner?
  • Comment faire un bon échographiste POC?
  • Les seuls qui peuvent faire de la bonne écho sont les bons médecins
  • Standardisation, mais aussi entrainement; Training by doing –
  • Savoir ne pas aller au-delà d’un certain niveau; on ne peut pas tout savoir, mais on peut savoir si c’est normal ou pas
  • En même temps, ne pas en rester à la normale
  • Les incidentalomes sont différents de la pathologie, faut-il différencier les scénarios?
  • Shlomo rappelle que la MG est différente de l’urgence
  • Les MG ne sont pas préparés à la technologie qu’on leur offre
  • Quel est l’impact clinique de nos diagnostics précoces? On peut vraiment sauver des vies
  • En Allemagne, les « gardiens de la formation » n’aiment pas qu’on les bouscule. Le vieux système est autocratique. On a besoin de fabriquer une nouvelle formation.
  • Il faut créer un curriculum en regardant ce dont les médecins ont besoin, combien de temps ils ont, à quelles questions veulent ils répondre. Il faut partir des besoins des MG
  • On apprend des patients; faire des follow-up, regarder les résultats des spés
  • Il faut des guidelines et un curricullum. Notre responsabliité est d’ajuster les programmes aux besoins.
    • Besoin?
    • Curriculum
    • Comment l’enseigner
  • Les spés doivent entendre que ce n’est pas un piège, que c’est une chance que les MG fassent de l’écho. Quand l’écho est arrivée aux urgences, les radiologues ont refusé de l’enseigner. Maintenant on ne peut plus s’en passer. Il y a de la place pour tous
  • Les radiologues veulent garder l’écho, ais ils ne l’utilisent presque plus car plus personne ne leur enseigne
  • Il y a beaucoup trop de différences entre les pays au niveau de la prise en charge. En hollande, ils trouvent inadmissible que, s’ils tombent malades en France, les MG ne fassent pas d’écho. On devrait avoir le même niveau de diagnostic dans toute l’Europe.
  • Les MG doivent décider pour eux, nous devons créer nos sociétés savantes et décider qui seront nos professeurs, et créer notre propre curriculum

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